CMI 2021#3
L’édito par Philippe Hostaléry, directeur général
En ce dernier trimestre, votre Centre est en pleine mutation.
L’arrivée en janvier de la RE2020, certes uniquement pour les bâtiments d’habitation dans un premier temps, et la mise en route de la REP (loi Elan de février 2020) donnent un coup d’accélérateur pour que le CTICM soit de plus en plus présent auprès de vous dans le nouveau monde guidé par l’empreinte carbone. Que l’on doute des choix faits par le gouvernement pour réduire celle-ci est naturel – ceux-ci sont plutôt contreproductifs – on ne peut pas, a contrario, douter de son impérieuse nécessité. Et se contenter de réduire le CO2 dans nos profils ou dans nos plats métalliques grâce à l’action des sidérurgistes ne suffira pas à atteindre les objectifs de la règlementation : les constructeurs devront revoir leurs process (atelier, transport, montage) à la lumière de ces nouvelles obligations.
C’est le message que font passer Jean-Pierre Tahay , président de CTICM et Roger Briand, président du Syndicat français de la construction métallique dans l’interview que nous avons donné à CMI.
Pour répondre à ces nouveaux besoins et accompagner la digitalisation de la production, il a été créé au sein du CTICM un département Industrie et Environnement. Sous la direction de Nicolas Pouvreau, il sera à vos côtés pour la nécessaire mutation technologique de vos entreprises et des ateliers. Dès aujourd’hui, avec ses équipes, il est à votre disposition pour mettre à votre service ses connaissances de l’organisation et des procédures en atelier.
Le dossier de ce numéro vous présentera les fiches que le CTICM publie pour montrer que la classe EXC1 est atteignable pour la plupart des entreprises, même les plus petites. L’ambition de ces neuf fiches est de montrer que les exigences pour l’immense majorité des ouvrages relevant de l’EXC1 est aisément atteignable. En les examinant, beaucoup se diront, tel Monsieur Jourdain, « je fais de l’EXC1 sans que je n’en susse rien ».