CMI 2020#3
L’édito par Stéphane Herbin, Directeur du département innovation & communication du CTICM
Entretenir, pérenniser, rénover ou changer de destination. Pour chacun de ces cas, il est une étape déterminante qui consiste à évaluer l’état de conservation de l’ouvrage existant ou d’une partie de ce dernier : le diagnostic.
Le diagnostic d’un ouvrage peut viser plusieurs objectifs selon qu’il s’agit d’éléments structurels ou d’enveloppe. Il peut s’inscrire dans une démarche de gestion du parc construit pour son entretien, ou son amélioration, dans un but de conservation du patrimoine ou lors d’une intervention d’expertise qui accompagne un sinistre ou un désordre.
Appliqué à l’existant, c’est très souvent un préliminaire à des opérations de rénovation ou de réhabilitation dont la part de marché représente 53% de l’activité globale du bâtiment en 2019. Pour le secteur des travaux publics qui a généré 41 milliard d’euros en 2018, ce sont 28,4 % des activités consacrées aux ouvrages d’art et d’équipement industriel qui concernent des interventions d’entretien-amélioration, soit 1,350 milliards d’euros. Il s’agit donc d’un potentiel d’opérations très significatif, en particulier en ces temps où montent en puissance les notions d’économie de ressources, de réutilisation ou de réemploi.
Avec l‘acier, le diagnostic est un acte technique, parfois complexe, qui va orienter les suites du projet. Il peut porter sur l’analyse de la capacité structurelle de l’ouvrage, son comportement au séisme ou à l’incendie, sa protection contre la corrosion ou également sur la rénovation énergétique d’un bâtiment.
C’est ce que nous vous proposons de découvrir dans notre dossier Le diagnostic au cœur de l’expertise page 14